Mouvement de réflexion, de proposition  et d’actions, "Je suis le chemin" cherche à  poser la fraternité en préalable à toute forme de relation.

Notre mouvement souhaite montrer l’intérêt pratique de substituer aux rapports de force régissant habituellement les relations sociales, le préalable d’une attitude fraternelle.

Construits sur la dialectique de l’antagonisme, ces rapports de force ne permettent au mieux que des avancées fragiles, souvent génératrices de nouvelles épreuves. Des comportements d’entente, choisis et non imposés, réunissant des partenaires et non des adversaires, favorisent des avancées autrement plus solides.

Cherchant à démontrer le potentiel et le réalisme de cette visée fraternelle, "Je suis le chemin" :

- S’enracine dans une fraternité concrètement féconde. Sa pratique entraîne celle de : l’égalité - non de l’égalitarisme ; de l’empathie - en oubliant ses propres repères, se mettre à la place de ; du pardon - qui n’empêche ni la réprobation ni la réparation, mais admet la rédemption sans rechercher la vengeance ; du partage - tendre vers ce moment où chacun aurait en suffisance ; du service (désintéressé et pourtant gratifiant) de l’autre. Toutes qualités désarmant les antagonismes et donc la violence. Cette fraternité-là ne saurait nier son ancrage dans le christianisme primitif, attaché à instaurer l'amour universel en préalable des relations humaines. Sa pratique repose sur l’adhésion authentique et non la contrainte,  sujette à remise en cause, voire à choc en retour. L’adhésion s’ancre notamment dans le partenariat, non l’adversité. Elle opère au mieux par l'exemple.
- Recherche les chemins de la vérité, généralement éloignés des apriori, du manichéisme, voire d'une bien-pensance de posture. La vérité trouvée est rarement tout d’une pièce, mais plutôt composée d’éléments que notre pensée cartésienne a l’habitude de dissocier voire d’opposer (La pensée orientale semble avisée : pas de noir sans un peu de blanc ni de yin sans yang).
- S’adresse à des personnes, responsables et critiques, non à des individus préformatés. La "personne" ne se définit pas par ses déterminismes, (couleur, particularité physique, âge, sexe...) mais par son comportement délibéré, effet d’une décision propre.
- Constate que le plus fréquemment, les grandes œuvres – celles par quoi s’élève le monde, ou aussi s'abaisse – adviennent à l’instigation de grands caractères. Une personne, parfois une poignée de personnes, s’attache à ouvrir un chemin qui doit rarement à la facilité. Par contagion, un groupe de personnes la suit, ralliées par une adhésion consciente et sincère. C’est ensuite, le chemin dégagé et rendu praticable, que la communauté des individus s’engagera, bien moins par conviction que par sensibilité à l’appel d’air.

- Va s'efforcer d'agir :
. Dans les têtes. Par des propositions, des pétitions, des interpellations, par la concertation, notre mouvement veut apporter aux "débats d’idées" un point de vue constructif, épargné par le manichéisme.
. Sur le terrain. Par l’initiation et/ou l’accompagnement d’actions concrètes répondant à l’un ou plusieurs des critères imposés par la fraternité (égalité, empathie, pardon, partage, non-violence…) et ses leviers (gratuité, adhésion, contagion…).
. Les actions en cours sont accessibles par les onglets du haut de cette page.